Triple Lutz piqué, double esquive et balle de match !

Madame, Mademoiselle, Monsieur, toi qui chaque jour traverse la galaxie de l’internet pour venir t’imprégner de mes tirades dithyrambiques quelques fois distillées au préalable dans des alambics en cuivre et vieillit, pendant 10 à 12 années (bon ok, ramenons les années à quelques jours) dans des fûts de chêne centenaires ayant contenus, au préalable, du Bourbon ou du Sherry, Bonjour !

Comme je t’avais promis un de ces jours, je m’attache de temps en temps à traiter d’un sujet profond. Pour autant de néanmoins (allitération très personnelle, cherche pas) il s’agit d’un épisode de ma vie relativement intimiste… Mais ne me remercie pas, c’est pour moi un devoir que de nourrir ton culturage tout en apaisant ta curiosité.
C’est dans cette optique positive qu’aujourd’hui je vais te parler de ma passoire.
On n’a pas l’impression comme ça mais c’est important les passoires.
Nan parce que tu vois, ils sont bien gentils dans le poste de télévision et dans l’auto-radio, ils se font fort de nous fournir de l’information… mais à part Nicolas et Angela qui trouvent toutes les excuses pour se caler des rencarts (en passant, bonne fête Nico), Greenpeace qui s’intruse dans une centrale thermolactyl, et autre triple A en perdition, personne ne parle de passoire !!!

Nous, nous avions une passoire verte. En plastique. Le truc classique de base. Si certains d’entre toi ne savent pas de quoi t-il retourne, je mets une photo. Tu verras, il s'agit d'un ustensile ressemblant à un casque que l’on peut aisément se mettre sur la tête pour faire rire les enfants. Toutefois et paradoxalement, même chez nous, elle est plus souvent utilisée pour égoutter les spaghettis, voire les haricots verts ou le thon… (je te l’accorde, c'est beaucoup moins récréatif). Là où ça devient coton, c’est quand la dite passoire a 15 ans, qu’elle n’en peut plus d’être vieille et que ses trous se désintègrent… que les grains de riz passent au travers et que même les petits pois se font la malle !!!
Alors nécessairement, cet ustensile pourtant si cher à ma cuisine a été limogé sans haine mais avec reproche : celui de n’être plus digne de confiance.

Et puis s’en vint ce jour où comme Bob Morane contre tout chacal, l’Aventurier contre tout guerrier j’ai décidé de faire une virée furtive à Ikéa, tu sais, ce petit paradis où se retrouvent tous ceux qui ont du temps à perdre et des euros surplumentaires. Au départ, j’étais venue chercher des ampoules hallucinogènes espéciales. Je venais de parcourir une vingt-sizaine de kilomètres dans les dédales de ce magasin maléfique quand tout à coup, je me trouve nez à nez avec LA passoire ail-tek de la classe moderne ! (en outre, ce jour-là, j’ai joyeusement acquis des stickers à coller sur les vitres, de la gouache en grands tubes afin que les enfants über doués puissent transposer leur substantification transhumatoire à l’aide d’un canal pinceautistique, des daims parce que c’est bon et plein de crayons à papier gratuits)(bien entendu j’ai oublié les ampoules)(précision à but non lucratif mais rendant cette anecdote encore plus savoureuse, n’est-il pas ?).

Comme nous étions fiers d’elle ! Ses flans bombés brillaient comme un miroir de bordel ! C’est d’ailleurs tout naturellement que nous lui avons fait une place dans la famille, entre le frigo et la plaque de cuisson, pendue à son crochet comme on expose un trophée ! (trophée, tu te souviens, c’est comme musée, lycée, scarabée, athée et j’en oublie. C’est masculin mais tu lui mets quand même un e de fille à la fin)(comme génie et incendie)(Maître Capello sors de ce corps). Je me souviens que ce soir-là nous l’avons choyée comme un coq en plâtre. J’avais mis les petits plats dans l’écran et pour l’occasion j’avais cuisiné du groin de truie aux câpres. Nous avons festoyé comme des rois. Même qu’à un moment, nous avons proposé aux troubadours de se joindre à nous pour pratiquer de concert le scrabble. L’ambiance était torride. On a bien fait nos ptis foufous ! Mon seul regret restera de ne pas avoir utilisé LA passoire ce soir là !

EDIT DU MERCREDI 7-12 VERS 9H30 : j'ai oublié pygmée, mausolée, camée et hyménée. Désolée ! (celui là n'en fait pas partie on est d'accord !)

Voilà. A part ça, aujourd’hui c’était les médailles du travail. C’était émouvant. Siiii, c’était émouvant parce qu’il y avait du champagne Pommery à qui mieux mieux, des petits sandwichs dans des pains viennois… saumon et fromage aux herbes, tomates confites et mozzarella, jambon blanc et… (je sais pas je n’en ai pas pris). Y’avait aussi ces bouchées sur des cuillères avec du guacamole, des dés de saumon, du jambon de montagne… y’avait des nems, des mini croque-monsieur bien chauds… et puis après plein de sucreries bien sucrées (j’ai pas touché à ça, mon foie est encore en colère des ferrero d’hier !). Byzance ! (oui oui, je sais que si mon poids suit une courbe exponentielle ce n’est pas par hasard).


Bon aller zou, je file faire mes deux tartes mandarines meringuées pour emmener à mon travaillement demain.

Ps express : désolée mais je n'ai pas bien trop le temps de faire un ps ce soir.

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La Pensée du jour

Dans l'histoire du cocktail Molotov, qui est Molotov ?