mardi 13 novembre 2007

La science infuse... la connerie diffuse !

Je sais pas vous, mais moi, je ne supporte pas ces gens qui savent toujours tout.
Non, je ne parle pas de ceux qui pensent avoir inventé l'eau tiède. Ceux là, c'est encore autre chose...
Je pense à ceux qui supposent que l'on va répondre ceci ou faire cela et qui anticipent... la plupart du temps à côté de la plaque ! Je suis sûre que sans chercher très loin, vous en connaissez un comme ça.


"je ne t'offre pas de fleurs car tu vas les mettre à la poubelle"
"je n'appelle pas car tu vas me raccrocher au nez"
"tu ne viens pas chez elle avec moi parce que je sais comment tu vas réagir"
"j'ai préféré ne rien te dire car je savais que tu allais râler"

Je crois sincèrement que ces gens passent à côté de leur vie et font échouer beaucoup de choses. On ne peut ni ne doit dire et penser comme ça. C'est absurde. Même au bout de 30 ans de vie commune, on ne peut pas anticiper la réaction de quelqu'un. Tout simplement parce que notre comportement est sujet à des fluctuations en fonction du contexte dans lequel on se trouve à ce moment là. Et un contexte, c'est très vaste... Tout dépends du lieu, du moment, des personnes, de ce qui s'est passé dans la journée de la personne, de la façon dont les choses sont amenées...
pour donner un exemple tout simple, (et ce n'est qu'un exemple j'insiste) : si j'avais reçu des fleurs ou un coup de fil ce soir, ma réaction aurait été différente de celle d'hier soir... et sûrement différente de celle de demain !!! Hier soir, j'étais isolée dans ma bulle, concentration extrême, besoin de calme et de silence pour arriver en pleine possession de mes moyens au tribunal ce matin. Ce soir, je suis vidée, minée, contente et outrée en même temps ! j'ai besoin d'en parler, j'ai besoin d'une oreille pour m'écouter, j'ai besoin d'une voix pour m'encourager. Demain, j'aurais tourné la page et entamé ce nouveau chapitre que la vie et la juge m'imposent. Je n'aurais plus besoin de ce qui me manque ce soir et ... je ne serais sûrement pas d'humeur à encaisser une excuse foireuse du type : "je n'ai pas osé appelé car je pensais que... j'ai eu peur que..."

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