samedi 7 janvier 2012

Soirée anesthésiante et autres nébuleuses approximatives

Oui oh bon ça va, tu vas pas râler pour 5 minuscules jours de silence nan ?

Alors voilà. Hier soir, j’avais une soirée.
J’avais mis les petits plats dans l’écran (oui je sais, je l’ai déjà faite mais je l’aime bien et pour tout te dire, je l’ai payée relativement cher alors je l’amortie).
J’avais fait des verrines, de la mer, de la terre, des bois, des prés, des îles, sucrées, salées, et aussi des macarons (oui ben désolée, c’est du ctrl c / ctrl v, mais là chui un peu out of order)(y'avait même des minis cassolettes avec des aiguillettes de poulet crême champi...)(et puis des minis salades de fruits individuelles ! mais fruits de saison !!! kiwis du jardin -de Jo- et dés de bananes)
Et puis j’avais acheté une très belle bouteille dans une très jolie boite avec plein de roses dessus et dedans. Si tu veux mon avis (même si tu le veux pas d'ailleurs, je te rappelle que c'est moi la NDLR donc je fais ce que je veux), je crois que c’est le parfum des roses qui fait que ce matin, les symptômes de lendemain de fête sont très présents… genre humeur approximative, mal aux cheveux, maçons qui décoffrent dans la courge, courbatures, (parfois même hématomes divers et variés, mais pas aujourd’hui), cernes, démarche aussi approximative que l’humeur, amnésie partielle, voire totale... Bref, il ne me reste plus qu’à l’admettre, je suis quelque peu sous l’emprise d’un lendemain de fête. Mortecouille, moi qui pensais maîtriser la situation...

Tu sais bien sûr ce qu'est un lendemain de soirée (on peut aussi appeler ça cuite, caisse, murge, biture, rayer les mentions utiles et inutiles)(aller, arrêtes de faire ton mytho, si t'étais aussi prude que Brie Van De Camp, tu ne serai pas ici, tu ferais des cookies que tu emmènerais à la paroisse demain matin !)(encore que l'exemple est mal choisi car même cette callypige à la flamboyante crinière a traversé une période brossage de dents à la vodka...)
BREF
Comme je suis d'humeur approximative, je vais te raconter comment ça s'est passé chez moi les rares non très rares non très très rares bon ok des fois ...
D'abord, il faut savoir qu'un lendemain de soirée a l'avantage de t'offrir des épisodes de joie intense, où tu n’as, entre autre, qu’une envie, c’est de baffer le premier qui te dira « oulala, t’as fait la nouba toi hier ». D’abord parce que plus personne n'emploie ce mot le 18 mars 1992, et puis surtout parce que : ta gueule !

Un lendemain de soirée, aussi déshydratée qu’un sachet de royco minut soup, même pas encore levée, j’attrape fébrilement mon cubi de 5L de Contrex sous la table de chevet et là, après moults gloups, je suis frappée par une révélation : l’eau c’est vraiment trop bon ! Ma bouche est si pâteuse que je suis à me demander si on m’aurait pas fait bouffer du PQ pendant mon sommeil (voire du PQ usagé ce qui expliquerait cette haleine de chacal mort dont même une palette de stimorol ne viendrai pas à bout).


PS intrusif et déplacé : Dans les cas de grosse grosse soirée, j’ai la bonne surprise de trouver, à ce moment là, dans mon lit, le sosie de Matthew Staton Bomer (bon pour être tout à fait honnête c’est ce que j’aimerai croire au moment où sa présence me stupéfacte..., mais souvent, c’est plutôt le fils spirituel de Bigard et Paris Hilton… bon, on ne commande pas toujours les vapeurs de roses…)

La station debout et le premier pas me rappellent douloureusement que les roses par bottes de douze que je me suis administrées la veille n'ont pas été complètement assimilées par mon pti bidou et j’ai l’impression d’avoir des pieds à bascule façon culbuto.

Arrivée au salon, très vite, arrive le moment des questions (Oui, ces matins-là sont assez propices aux interrogations les plus absurdes).

- Pourquoi mon soutien-gorge est-il sur le canapé ?
- Pourquoi toutes les compil des années 80 sont dans le lecteur ?
- Pourquoi je trouve le camembert dans le micro ondes quand je veux faire réchauffer un vieux café ?
- Pourquoi la porte d'entrée n'est pas fermée à clé et que celles-ci se trouvent justement dans le frigo à la place du camembert ? (y'a t-il des pyramides de claquos aux réceptions de l'ambassadrice ?)

(… et là qui valà ? Ins-pecteuur Gad-get... ça va être la joie, ouhouuu…)

Premier réflexe pour tenter de rassembler les morceaux de puzzle c’est de vérifier mon gsm. Messages reçus, messages envoyés. Appels entrant, appels sortant, et messagerie. C’est une véritable mine d’or. Nan parce que je sais pas toi, mais des fois, t’as l’impression satisfaisante d’avoir passé une bonne soirée... sauf que dans la mesure où tu sais pas du tout Avec qui ? Pourquoi ? Comment ? tu as occupé l’espace temps 23h – 4h, ça laisse songeuse… Voire inquiète !
C’est d’ailleurs souvent là que je constate que j’ai définitivement* perdu toute dignité en envoyant des sms enflammés à l’Ex ! mais aussi à Julien, Pierre, Sébastien, Richard, Philippe, Jean-Jacques. Au passage, j’en ai profité pour insulter Marine, Audrey, Paul, et l’Ex (t’en qu’à être lancée… )(*oui parce qu’au moment où j'ai improvisé un LapDance sur Manureva, je pensais déjà avoir perdu toute dignité mais là c’est le pompon qui fait déborder le gâteau).

Quand pour couronner le tout, affamée et sapée telle Laura Ingalls un dimanche d’église (c'est-à-dire jupe de la veille avec reste de mini-quiche sur l'ourlet et vieux sweat pourri des JO d’hiver 1992), je découvre en allant acheter du pain (oui parce que les roses ça creuse) et des clopes (parce que bien sûr, j’ai fumé comme une cheminée de pompiers)(à moins que je me sois fait taxer)(ou les deux)(mais en tous cas y’en a plus) que ma carte bleue a disparu (mon APN aussi mais j'ai mis Pradel sur le coup) et qu’il ne me reste que ma carte vitale (ce qui est très confortable quand même parce que je ne peux ni bouffer ni fumer, mais je peux me gaver de dolipranes aux frais du trou de la princesse ! si ça c’est pas du vital…), à ce moment-là, crois-moi, je m’écrie (mais pas trop fort car j’ai mal à la tête) : désolée pour hier soir, d'avoir fini à l'envers, la tête dans l'Q, l'Q dans l'brouillard...!

Bon je te rassure, je n’en suis pas là.
C’est bien un lendemain de soirée, mais pas comme ci-dessus expliqué !!! heureusement !

Je sais très bien où j’étais : chez moi. Je sais très bien avec qui j’étais : Vincent**. Oui ! J’ai oublié certains moments mais rien de grave. Non ! Je n’ai pas envoyé de sms de mird à qui que ce soit. Et oui ! j’ai un p#tain de marteau piqueur qui s’attaque à mon cerveau depuis que j’ai mis le pied par terre. (Et je confirme que l’eau c’est drolement bon !)
Si je te raconte tout ça, ce n’est pas pour avouer le péché de gourmandise ni même celui de luxure.
J’écris tout ça parce qu’hier après-midi, à 16h20 est arrivé un très grand malheur et je n’ai ni la force ni le courage de t’en parler.

J’ai effectivement abusé des roses (d’ailleurs, je n’en avais plus cueilli une seule depuis le 8 août 2011…) mais c’était une anesthésie temporaire volontaire et ça m’a fait du bien pour une raison que seuls Le Type et Moi connaissons (et mes enfants aussi malheureusement).

J’avais juste besoin de digresser un peu sur mes souvenirs de lendemains de soirées mémorables pour penser à autre chose ! (et pour te rassasier parce que mine de diamants, tu réclames sévère !)

Tchouss tite biloute !





Ps Porneia : je caresse secrètement l’espoir qu’un jour ce sera effectivement Matthew qui partagera ma couette.

Ps Gastrimargia : je caresse secrètement l’espoir que ce jour là les roses seront fânées pour me souvenir de tout.

Ps Philarguria : Was ist das ? celui là pas d’espoir secret et aucun risque. C’est l’illustre inconnu du bataillon de mon répertoire. Tout comme son pote Kenodoxia d’ailleurs… ce qui n’est pas le cas de tout le monde… j’en connais un qui s’aime tellement qu’il n’a même pas la place d’aimer quelqu’un d’autre… isn’t it ? Par Belenos, est-ce donc si féérique de regarder pousser son nombril ??? Superbia, tu ne passeras pas par moi !

Ps Orgè : Je dis PUTAIN DE MERDE saperlipopette et je HURLE A LA MORT souffre en silence contre cette CHIENNE DE VIE existance ingrate et cette SALOPERIE DE DESTIN fatalité qui ont décidé que mon année 2012 commencerai dès le 6 par une nouvelle épreuve à surmonter.
Hé Ho là haut, y’a quelqu’un ??? je suis fatiguée là, faudrait se calmer un peu. Y’en a d’autres qui ont besoin de souffrir un peu pour apprendre à grandir ! Certes, je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, MOI, mais c’est pas une raison pour me refiler une louche de merde chaque matin ! Le juste milieu ! tu sais ce que c’est le juste milieu ? Nan, apparemment tu sais pas. Ben c’est le principe du 50/50 chez Monsieur Foucault. Tu sais… « Qui veut passer pour un con »… Ah, ça te parle ? je vois le niveau !

Ps Acedia : j’ai 56 milliards de choses à boucler avant lundi matin mais je suis tellement abattue que je n’arrive pas à bouger mes miches… (nan ! nan tu vois, tu te trompes ! ça n'a rien à voir avec mes miches qui ont la taille de deux gros pains de campagne siamois ! c’est autre chose)(Hé pi ho ! t'en a pas marre de faire des remarques sur mes miches ?)

Ps Lupè : j’aimerai avoir une gomme magique, une botte secrète ou mieux encore, une De Lorean pour revenir à hier, 16h15. :’(



** NDLR : pour parer à l'éventualité fortuite d'un rapprochement entre des faits ou des personnes qui existent pour d'en vrai, j'ai changé le prénom ! donc perd pas ton temps tite biloute !


Ps Porneia Leitmotiv : c'est franchement trop un pétard ce mec... Matthew... reviiieeeens ! et si toi aussi tu fais du repassage et plein d'autres choses domestiques inavouables je te promets de demander ta main à ton aïeule, à genoux, et sans croiser les doigts dans le dos !!!


Ps scoopistique : Reuters.com m'envoie un communiqué du samedi très spécial pour me signaler que Matthew serait éventuellement qui m'en incombe de la jaquette flottante... t'en fais pas Matthew, ça ce sont les jaloux qui crachent leur venin ! et quand bien même, c'est pas grave, je ne suis pas jalouse !

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La pensée du jour
Mon ami Alfred de Musset écrivait y'a quelques jours je suis triste comme un lendemain de fête...

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