mercredi 23 mars 2011

Ma Soupe Thaï Curry et Coco

A l'origine, il s'agit d'une recette de Louis-François Marcotte. Pour de nébuleuses raisons issues d'une profonde réflexion dans les entrailles de ma cuisine, je l'ai adaptée et modifiée à ma façon... et je dois dire que je m'en félicite car c'est un délice (hop hop hop, je n'ai pas dis que la recette de Louis est mauvaise. je ne sais pas. je n'ai pas essayé à sa façon. je veux juste dire que j'ai fais à mon idée et selon mon goût et que c'est une tuerie).


Tiens d'ailleurs, puisqu'il est question ici de curry, que Louis nomme cari, je m'en vais te faire une pitite leçon de vocabulairologie :
Khary, kari, cari, carry, curry…
S'il y a un mélange d'épices dont le nom comporte presque autant de graphies que d'ingrédients, c'est bien celui-là !
Originaire du Sri Lanka, où le mot tamoul, khary, signifie "sauce", il devient kari en indien pour désigner un plat de légumes dans la région de Madras et plus généralement des plats en sauce, épicés, liés avec un corps gras, beurre clarifié, lait de coco ou yaourt.
Les sujets de Sa Gracieuse Majesté le transforment en carry, qui précise les conditions de pureté mais pas de composition, puis en curry, qui est son appellation internationale, aujourd'hui, à peu près bien établie.
Or, et pour ne parler que de mélanges d'épices, si l'on voulait être fidèle à l'histoire, nous devrions parler de masala qui signifie mélange et non de curry qui n'est qu'une espèce de masala ! plus fort encore, on trouve selon les continents et autres iles, des recettes à base de "massala" ou "massale" ! arnaque, c'est la même chose. Pour finir, pour être complet, l'infini richesse des épices et leurs multiples combinaisons possibles ont généré un mot pour désigner les maîtres en mélanges, les masalachis. d'où cet aphorisme Indien :

Pour devenir un grand cuisinier,
il importe d’abord d’être un excellent masalachi,
c’est à dire un parfait mélangeur d’épices

Mais j'en vois qui s'impatientent... alors voilà ma recette

Pour 4 à 6 personnes

Ce qu’il te faut :
3 c. à soupe de poudre de curry
3 gousses d'ail hachées
1 c. à soupe de gingembre râpé
3 c. à s. d'huile d'olive
10 aiguillettes de poulet
1 oignon ciselé (ou la moitié d'un gros)
1,5 litre de bouillon de poulet
125 ml de lait de coco non sucré
250 g nouilles de riz
1 grosse carotte coupée en julienne
1 pomme verte coupée en julienne
coriandre fraîche ciselée
1 citron vert (zest + jus)
Quelques gouttes de tabasco
Au goût, sel et poivre du moulin

Comment tu vas t’y prendre : 
Dans un bol, tu écrases l'ail et mélanges le curry et le gingembre. Tu verses l'huile d'olive et tu mélanges jusqu'à l'obtention d'une pâte.
Tu découpes tes aiguillettes de poulet en 2 et tu les enrobes de la moitié de cette pâte. Ensuite, tu les fais colorer toujoli toubo mais pas cuits complètement. 
A ce moment là, tu ajoutes l'oignon, les carottes, le reste de la pâte de curry et tu laisses cuire quelques minutes (5 maxi)
Maintenant, tu ajoutes le bouillon de poulet que tu portes à ébullition puis tu baisses le feu et tu laisses mijoter 6 à 8 minutes avant d'incorporer le lait de coco, les zestes et le jus du citron, le tabasco (selon tes goûts) les nouilles et la pomme. (pour le sel et le poivre, fais un test avant, car la pâte de curry ainsi que le bouillon de poulet sont déjà bien salés).
Tu laisses mijoter quelques minutes encore (selon le temps de cuisson des nouilles) et tu verses dans des bols en parsemant de coriandre ciselée.

Pour la photo, promis, j'en fais une dès que je refais cette "soupe repas". Mais là, ça sentait trop bon, je n'ai pas eu le temps, j'ai tout mangé !!!

2 commentaires:

Alex a dit…

humm! ça m'a l'air bien bon! j'ai une idée : je te propose mes services pour la photo dès que tu refais comme ça je pourrai goûter! ;) je plaisante.
et merci pour le petit cours sur le curry, c'est instructif!
tu m'as aussi parlé de biscuits aux fruits secs. tu vas nous donner la recette?

Diane Eve a dit…

Salut Alex ! alors plusieurs choses :
1/ tu es opportuniste !!! lol
2/ il faut que je peaufine la recette des biscuits, après je la publierai,
3/ en dactylographie, lorsque tu saisis un ! ou un ? ou un ; ou encore un : il faut toujours mettre un espace avant et un après. (ça c'est juste parce que je suis une chieuse)