lundi 15 octobre 2007

Le livre de la vie...

Hier, la journée fût terriblement mauvaise ! Alors que je croyais voir doucement le bout du tunnel, alors que je reprenais espoir chaque jour un peu plus, alors que je croyais avoir tourné quelques pages douloureuses non sans peine mais avec succès, le livre s'est fermé brutalement !
L'impression d'avoir eu affaire à un iceberg. J'y croyais, oui, j'y croyais dur comme fer et je n'aurais pas tant souffert si j'avais réussi à ouvrir les yeux plus tôt. J'étais trop optimiste ? j'ai misé trop d'espoir ? Je ne sais pas mais quand tout s'écroule, ça fait du bruit.
Je peux vous dire, ça fait un mal de chien. Une espèce de boule énorme et brûlante, qui prend au fond des tripes. Une sensation d'étouffement accompagnée de palpitations. Les mains deviennent moites et elles tremblent. Dans la tête, c'est pareil. ça tourne vite, très vite, ça se resserre, ça fait mal, très mal. Et quand c'en est trop, ce sont les larmes, les cris, la douleur qui sortent !
On a envie d'appeler à l'aide mais qui et comment ? On se dit qu'au bout du compte, on sera soulagé. On croit qu'après avoir expliqué et raconté ce qui se passe, cette boule sortira enfin de notre corps pour nous fiche la paix. Mais non. Rien.
Après les longues heures à pleurer sans une minute de répit ou de calme, rien de mieux. Pas d'amélioration. Le sommeil vient alors s'emparer de notre corps, puis de notre esprit. C'est un répit, c'est un refuge ! Quand au petit matin les yeux s'ouvrent, il ne se passe pas une seconde avant que la boule ne se manifeste à nouveau. On ne souhaite qu'une chose, se rendormir à tout prix. C'est tellement mieux quand on dort. Mais la réalité est là et il faut y faire face. Il faut non seulement l'affronter mais la surmonter, ou la contourner... mais en tous cas, trouver quelque part les ressources nécessaires pour avancer, oublier la fin sordide de ce livre maudit et passer à une autre histoire.
La journée d'hier a vraiment été une journée de merde !

Aujourd'hui, j'ai retrouvé la force et la détermination qui me caractérisent malgré les épreuves critiques de ces dernières années. Je sais que la roue tourne...
J'ai la chance terrible de travailler avec des personnes sensibles et intelligentes. J'avais vraiment une sale gueule en arrivant et je l'ai gardé toute la journée. Pourtant, aucune réflexion, aucune question déplacée. Non, pas d'intrusion dans ma vie, mais une écoute attentive de la part de ceux avec qui j'ai ressenti le besoin de parler. Oui, je parle de Cédric, de Pierre, de Jacques et de Jean-Jacques. J'espère qu'ils ne m'en voudront pas de les citer ! Ils sont tous les 4 bien différents et pourtant, ils ont sû m'aider chacun à leur manière. Merci les mecs, vous êtes de chics types !
Et comme je vous l'ai promis, je ferais tout pour arriver demain avec mon sourire et ma bonne humeur !

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