jeudi 8 novembre 2007

Sur un cahier, une vieille Japy, un pc ou un blog, j'ai toujours écrit !

Lorsque j’étais ado, j’ai noirci beaucoup de cahiers. A l'école, au collège ou au lycée, j’ai toujours fais partie du comité de rédaction des gazettes de l’établissement. A la maison, je passais des heures à dactylographier le récit de mes journées, mes joies, mes peines, mes satisfactions, mes réussites, mes échecs et mes contrariétés. Exprimer par écrit mes premiers émois comme de mes premiers chagrins amoureux était une nécessité. Avec ma cousine Alex, dès que l’on se voyait, on s’installait au bureau de sa mère et on passait des heures à écrire des histoires, des blagues, raconter nos vacances et nos week end. Nous n'avions pas plus de 12 ans et au-delà du plaisir de taper à la machine, il y avait celui d’inventer des trucs drôles. Plus tard, lorsque l’ordinateur a fait son entrée dans la maison, j’ai continué. Le nombre de docs enregistrés depuis 12 ans sur des disquettes des CD Rom et le DD est faramineux. Quand je pars en vacances, j’emmène un cahier pour écrire. Si j’oublie mon cahier, je griffonne sur un agenda, sur des morceaux d’enveloppes… et sans vouloir remettre cette période douloureuse sur le gaz, même à l'hôpital psychiatrique, le premier truc que j'ai réclamé c'est un cahier et des stylos. Chaque jour, je consignais tout ce qui se passait et tout ce qui me passait par la tête. Et je peux vous dire qu'à cette période, c'était vraiment pas chouette !!!
J'ai besoin d'écrire, ça me fait du bien, j’aime rédiger, je suis bavarde, j’aime parler, je suis généreuse, j’aime partager. Pour moi, c’est hyper important. Ça me permet de ne pas stocker trop de trucs à l’intérieur de ma p’tite tête. Et puis j'aime me souvenir, me relire quelques années plus tard. La plupart du temps, ça me fait franchement rire. D'autre fois, ça me permet de constater que j'ai traversé des galères super galères et la terre ne s'est pas arrêtée de tourner pour autant. On se souvient des évènements, bons ou mauvais, mais on oublie les émotions.
Alors écrire un blog, sans trop me dévoiler, parler de moi non pas en « étalant largement ma vie » mais en partageant mes expériences et mon ressenti, est un réel plaisir. Je pourrais continuer, comme avant, à remplir de simples cahiers comme lorsque j'étais ado. Mais alors, vous, fidèles lecteurs ou simples visiteurs, vous ne pourriez pas profiter de tout ça....
D'ailleurs, pas plus tard qu'aujourd'hui, j'ai reçu un mail d'un "lecteur nocturne" dont je vous offre un extrait :
"Ton blog me passionne, les mots que tu emplois pour décrire ta vie tes passions tes ennuis sont d’un piquant de justesse, de sincérité de mordants." (FB)
Au passage, merci Fred et comme le dit si bien blogger : Un commentaire est une fleur pour l'auteur...
Alors tant pis pour celui que ça dérange… et qui traduit cette activité créative comme un problème de personnalité. Non, je n’ai pas un « besoin avide de reconnaissance » ; non, je n’ai pas besoin de « montrer que j’existe » ; non, je « n’étale pas largement ma vie via mon blog ».
J’ai toujours écrit, tout simplement.

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