jeudi 3 janvier 2008

Journée de m#rde !!!

Tout s'est déclenché avec le repas de midi...
Enfin, à la réflexion d'ailleurs, je me demande si ce n'est pas carrément un cycle de 24h de schmurtz qui s'est abattu sur ma p'tite vie tranquille...
Mais revenons à midi.
A la fin du repas, Eliott nous propose gentiment de servir les desserts. Chacun choisi et moi, pas délicate, je lui demande de me donner une compote de son choix ! C'est ainsi que je me suis trouvée face à face avec la SEULE compote que je déteste et que je laisse traîner depuis 2 mois dans le frigo... j'avais courageusement mangé les 3 autres, mais celle là, je n'arrivais pas. Y'avait le choix entre 6 ou 8, mais il a fallut que je tombe sur celle là ! Je mange dignement cette horreur et me lève pour débarasser la table. J'ouvre mon lave vaisselle et dans ma lancée, je tire le panier du haut, et d'un geste sûr que je maîtrise parfaitement, je vide le contenu des verres sur le reste de la vaisselle déjà dans la machine. Je tire le panier du bas, je met tous les couverts sales dans le panier... et j'entends une petite voix qui me demande : "dis maman, c'était pas du propre à l'intérieur ?"... Grrr ! ben si, c'était du propre ! alors voilà, tout à relaver. Economie de temps, d'eau, de produit... Bingo ! On reste zen, ça arrive même aux filles biens. Je décide de mettre mon plat à gratin à tremper, le temps de finir de ranger ma cuisine. Hier soir, c'était tartiflette et le fromage grillé sur les bords, ça accroche. Je dépose mon plat sur le plan de travail -oui, petite précision, mon évier est rond et mon plat à gratin ne rentre pas dedans- je tourne le bec du robinet et j'ouvre l'eau chaude. Multitâches comme beaucoup, je m'occupe d'autre chose en même temps... sauf que mon neurone ne s'est pas encore remis de ma nuit blanche et que j'oublie... le plat déborde, innondation de la cuisine !!! Pfffffff, ça commence à me plaire ces gaffes qui s'enchaînent.
Je décide de m'allonger quelques minutes après un café au doliprane. Une heure de sommeil serait vraiment la bienvenue. Mais c'était sans compter sur la turbulence de mes zouzous mâles qui ont décidé, comme par hasard, de faire un tournoi de catch sur le tapis du salon. Du coup, j'opte pour regarder, avec Samantha, la fin d'un DVD que je n'ai pas réussi à regarder d'un trait en 1 semaine... Frustration ? qui a parlé de frustration ? Mais les garçons s'agitent de plus en plus. Hugo joue avec ses vaisseaux de Star Wars en légo et Eliott fait la course contre un kangourou sur le stepper électronic du père Nowel.
Bon ok, on abandonne. Sam me parle d'un bouquin qu'elle doit lire pour la rentrée... il serait temps ma chérie... Je ramasse le peu de courage que j'ai, quelque neuros dans les poches de mon manteau, on se chausse et on file à la librairie. Petit papier sympathique sur le grand rideau de fer qui nous accueille : fermeture exceptionnelle le 3 janvier !!! Mais bien sûr... La poisse ??? nooon, quand même, on va pas tirer des conclusions si hâtives !
De retour à la maison, j'ai pas trop le courage de me lancer dans la grande cuisine. Je demande à la cantonade qui aurait une idée pour ce soir. Réponse en coeur : un bol de lait avec des tartines. Ouf, la chance est en train de tourner. Je m'empresse de sortir 2 demi-baguettes du congel et je met le four sur position gril pour les décongeler rapidement et qu'elles soient croustillantes... je viens faire un tour sur le blog de mes copines et j'entends une petite voix (toujours la même) qui dit : "c'est bizarre, ça sent le brûlé !" Un bond, un meeeeeeeerde, et je fonce à la cuisine.
Voilà le résultat ! Etonnant non ? qui peut se vanter d'avoir une mine de charbon à l'intérieur même de sa cuisine ??? MOI !
Bon, re-zen. Je sors le pain dehors pour éviter que l'odeur n'envahisse la maison, et je descends au congel du sous sol chercher un second sac de 10 demi-baguettes.
Aller, je vous le donne en mille... c'est une fois arrivée à l'avant dernière marche d'escalier, au moment où j'allais attraper la poignée de la porte de la cuisine, que le sac s'est carrément ouvert de part en part, laissant tout le pain redescendre comme un grand au sous sol pour aller se réfugier dans les boîtes à chaussures ! Re-re-zen !
je remonte tout ça, et rebelotte, j'en met deux dans le four. En attendant, je me dis qu'une bonne salade verte avec quelques crevettes que mamie m'a donné sera parfaite. Sauf que la salade est fanée, les crevettes sont pourries et qu'il faut donc que je lave le saladier dans lequel j'avais déjà mis la vinaigrette !!! Rooooooo... mais, ça sent le brûlé !!! vous y croyez vous ? moi non plus !
pourtant, c'est la triste réalité qui s'abat sur ma petite personne lorsque je jette un oeil dans ma mine à charbon et que je découvre deux nouveaux modèles de pain carbonisé !!! Cette fille est décidément navrante !
Je vais abréger vos souffrances... et les miennes par la même occasion car vous conter cette journée afligeante est un truc relativement douloureux pour moi.
En bref, lorsque j'ai réussi à dégoter un sachet dans lequel il restait 5 croq'ailes de poulet, je l'ai passé au micro ondes une toute petite minute. En m'asseyant à table, je me suis vautrée en loupant ma chaise, je me suis ruiné le poignet en me rattrapant. Et comme il faut toujours finir ce que l'on a commencé... je me suis brûlé les doigts et la bouche en croquant dans ce poulet maudit !!!
Au Secouuuuuuuuuurs !!!!!!! J'ignore si j'arriverais jusqu'à mon lit en une seule pièce... Tout ce que je souhaite c'est que ce karma négatif dans lequel je baigne depuis hier soir minuit prendra fin cette nuit.

Bonne nuit à toutes et à tous ! à 2 m 1 si possible...

1 commentaire:

Véro a dit…

Pouahaha!!! je suis trop morte de rire car j'ai moi aussi décongelé deux demi-baguettes hier soir, et je les ai oubliées alors que je lisais ton blog!!!!!! Transmission d'odeur de cramé ou quoi!!!?????
trop drôle...
En plus moi, j'en avais pas d'autres dans mon congélo, snif!!!!
ceci dit, j'espère que ce matin, tout va mieux chez toi!!!!
bisous
véro