mardi 31 mai 2011

T’attraperas toujours plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre !

Je sais ma caille, je sais, toi aussi tu m’as manqué ! c'est vrai que ça fait déjà 10 jours que je ne suis pas venue déverser quelques lignes de fiel par ici… mais didon, faut que t’arrêtes un peu d’être égoïste parce que moi je suis hyper occupée et j’te f’rai dire qu’on peut pas être partout, même quand on est un être de lumière comme moi ! ;)

Et puis oh, je sais pas si t’es conscient, mais je suis en convalescence moi !
  1. Je me suis ramassée en kit au pied du cerisier par un beau dimanche de mai (au lieu d'avoir les yeux au ciel à regarder les navions de la patrouille),
  2. Mon rein gauche n'est plus qu'un fantôme (grâce à qui ? on se le demande !)
  3. La piscine m'a joué un tour de cochon, du grand n'importe quoi (je te raconterai dans un prochain épisode)
  4. Je suis usée de lovelyser sur les montagnes russes du grand huit. Le rythme effréné du je couine, on est ami-mants, oui mais non, non mais si, on s'engueule, je couine, ça s'arrange, on remake Seven At Home, je merde, tu merde, il merde, nous merdons, ça chie dans la colle, je couine, toussa toussa, again and again... y'arrive un moment où c'est franchement pète burette.

Mais revenons-en à l’histoire de nos moutons qui mugissent le soir au fond des bois comme de féroces soldats… Je me suis plantée au milieu des bambous sous le cerisier car je n'étais plus en pleine possession de moi-même, j'étais dans un état proche de l'Ohio... (oh je vois ton petit sourire... mais non ! tu fais erreur ! je n'avais absolument rien bu, même pas un jus de pomme !!!). C'était juste pour moi ce moment où t'es tellement dégoûtée de la vie que tu ne fais plus attention à elle...

Rappel des faits : je lovelysais depuis 2 mois. Je swimais in the glück ! puis un mardi matin, la terre s’ouvre sous mes pieds telle la faille de San Andréas. Aussitôt, état de choc post largage induisant l’émission de moults s.o.s sous toutes les formes qui soient y compris l’entrevue en tête à tête les yeux dans les yeux et les mots simples qui expliquent. Résultat nul. J'entre alors en phase "personne ne peut me haïr autant que moi-même". Sentiment outrageusement désagréable.Tout part en vrille, le moral, la santé, la logistique...

Là, je percute, je prends conscience. J'ai les lombaires en vrac. J'ai le rein qui ne filtre plus rien. J'ai le coeur déchiré. J'ai le moral au fond de la piscine. Je me dis qu'il y a Urgence Sanitaire sinon je vais y laisser ma peau !!! Personne ne vaut la peine d'en arriver là ! même pas lui. Il faut donc que j'écourte cette phase au maximum.

A ce moment du récit, je vois bien que tu as ouvert de grands yeux qui te donnent l’air tout ébaubi car tu te dis : Mais où a t'elle trouvé la force ? Mais quel est son secret ??? Est-ce une femme Barbara Gould ?

Et bien OUI ! C’est ça ! tu as trouvé ! Quelle perspicacité ! tu m'épatate ! oui ma caille, je SUIS une femme Barbara Gould ! (là on n'a pas trop le temps, mais un autre jour, je te raconterai tout sur la femme Barbara Gould, son look, sa vie en société, sa vie amoureuse, ses passions, ses citations…)

Et sais-tu ce que fait la femme Barbara Gould pour se remettre d’un tel enfoirage affectif ? Elle court-circuite son cerveau qui lui veut tant de mal et elle redémarre en mode sans échec. Le remède est sévère mais diablement efficace. Ne pas s’arrêter, s’occuper le corps et l’esprit en permanence, rester dans un état d’épuisement physique constant, manger seulement pour survivre, ne plus voir personne, dormir le minimum pour ne pas laisser le champ libre à son subconscient malfaisant qui tourne en boucle autour de l'infâme imposteur. Juste avant le burn-out s’autoriser une nuit de 12 heures, ou deux tiens. Réaliser qu’elle a gagné un tour de taille. Rappeler ceux qu'elle avait abandonnés durant la lovelystory et s’excuser d’avoir été si conne. Accepter les invitations. Sortir. Aller se promener en ville. Enchainer les rencontres.... Au bout d'un temps, tomber sur un qui sort du lot. Ne pas se précipiter, s'asseoir sur le rebord du monde (voir ce que les hommes en ont fait, voir si pour chaque fille il y a bien une coline de fleurs... ) (aaah NOOON ! Françis sors de ce corps !), se laisser apprivoiser (Si tu sais m'apprivoiser, Ma vie sera ensoleillée, Je connaîtrais ton bruit de pas, Qui m'appellera hors du terrier) (Roooh, ANTOINE, te mêle pas de ça !!!), sans se poser de questions. Faire les choses bien, ne pas brûler les étapes.

... ... ... ...
A nouveau sourire.
... ... ... ...
Et enfin : Rire !!!

ça demande un peu de temps bien sûr et je n'en suis pas encore à rire de bonheur... mais je m'y atèle et j'y arriverai (parce que je suis une femme Barbara Gould ! lol)
Oui oh ça va, me regarde pas comme ça, je sais que je ne suis pas très fiable comme fille, je sais que je dis toujours cette fois y'en a marre de ses caprices à la con et finalement c’est toujours moi qui me mets à genoux et retourne le chercher. Je ne sais ni pourquoi ni comment j'ai pu être aussi grotesque. Tout ce que je sais c'est qu'à l'heure où je mets cet article sous presse, je ne ressens plus rien.

Ni amour, Ni haine, Ni colère. 
Juste de l'indifférence. 



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La Pensée du jour
Et toi as-tu déjà essayé de te gratter la quatrième lombaire avec une dent de castor ?

2 commentaires:

Ton ami Alex a dit…

Bonjour ma belle !
Je suis content que tu te remettes au clavier, ça signifie beaucoup de choses. Continue, lâche toi et souris !
Au fait, de quand date cette photo ?
ça fait des années que je cherche des dents de castor pour mes lombaires... ça m'intéresse ! ;)
bisous +++

Diane Eve a dit…

Salut BoGoss ! la photo date de mardi soir. Y'a pas plus récent !
Les dents de castor, je me les procure par le biais d'un douanier suisse corrompu avec qui j'échange de la laine de poney arc-en-ciel.
Bisous xxl