lundi 18 juin 2007

Les singes de la sagesse




J'ai trouvé ces 3 statuettes récemment, lors de notre voyage en Chine... Non ? ça l'fait pas ?
bon ok, c'était seulement lors de notre descente dans le sud de la France pour les vacances de Pâques. Ca faisait un moment que j'en voulais une représentation, mais sans vraiment chercher. En fait, c'est surtout l'origine et la signification qui m'interpellent.

Prêts pour une petite leçon d'histoire ? c'est parti :
Les singes de la sagesse sont un symbole représenté par trois singes, dont chacun se couvre une partie différente du visage avec les mains : le premier les yeux, le deuxième les oreilles et le troisième la bouche. Ils forment une sorte de maxime picturale : « Ne rien voir de mal, ne rien entendre de mal, ne rien dire de mal ». À celui qui suit cette maxime, il n'arrivera que du bien.
En japonais, les trois singes sont appelés Mizaru (見猿) pour l'aveugle, Kikazaru (聞か猿) pour le sourd, et Iwazaru (言わ猿) pour le muet. Ces trois noms signifient littéralement : « Ne vois pas », « N'entends pas », « Ne parle pas ». Plus précisément, leurs noms signifient « je ne dis pas ce qu'il ne faut pas dire », « je ne vois ce qu'il ne faut pas voir », et enfin « je n'entends ce qu'il ne faut pas entendre ». Ils constituent aussi un jeu de mots sur zaru (forme verbale négative) et saru (singe). Il est probable toutefois que l'histoire des trois singes soit d'origine indienne et qu'elle ait été introduite au Japon par l'intermédiaire de pèlerins bouddhistes venus de Chine pendant la période Yamato (VIIIe siècle).
Cette maxime fut notamment prise pour devise par Gandhi, qui gardait toujours avec lui une petite sculpture de ces trois singes.
anti_bug_fck

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Les trois petits singes.



Non, non, non, les trois petits singes n’ont pas raison
Ouvrons la gueule, ouvrons les oreilles, ouvrons les yeux.



Pour tous ceux qui ne veulent rien dire,
Refusons, refusons de nous taire,
Ouvrons grand notre gueule
Pour tous ceux qui ne veulent rien voir,
Ouvrons, ouvrons tout grand les yeux,
Sur leurs ignominies,
Pour tous ceux qui ne veulent rien entendre,
Débarrassons-les de la boue et du sable
Qui leur bouchent les oreilles
Non, non, non, les trois petits singes n’ont pas raison




Pour tous ceux qui ne peuvent pas le faire
Il est temps de faire taire ce silence
Qui noue, qui noue la gorge
Pour tous ceux qui ne peuvent pas le faire
Il est temps d’agrandir nos oreilles
Au-delà du ronron quotidien
Pour tous ceux qui ne peuvent pas le faire
Il est temps d’ouvrir les yeux
Sur la crasse de la bête dégueulasse.
Non, non, non, les trois petits singes n’ont pas raison




Pour tous ceux qui ne savent pas le faire,
Osons crier bien haut notre indignation,
Parole enfin libérée.
Pour tous ceux qui ne savent pas le faire,
Osons entendre le sang du monde
Écoute enfin profonde.
Pour tous ceux qui ne savent pas le faire,
Osons voir la vérité en face
Regard enfin lucide.
Non, non, non, les trois petits singes n’ont pas raison
Ouvrons la gueule, ouvrons les oreilles, ouvrons les yeux.

Un petit poème à ma façon pour ces temps troublés. Bern

Annonymus Panonius a dit…

..bon, a on avis il faut voire dans le sens constructif et adopter pour la situation ci il faut. Et surtout voire : donner la raison pour nos acte!