Mais pas que... et le reste pèse lourd !
Depuis un an, ma maison était désespérément vide. J'étais toujours à l'affût du ronron d'un moteur de voiture qui viendrait me rendre visite, je vérifiais régulièrement si le répondeur n'était pas en panne. Le matin, je laissais le radio réveil chanter pour tromper le silence. Le week end, ma voix éraillée à 11h du mat' me rappelais cruellement que depuis mon réveil 3 h auparavant, je n'avais adressé la parole à personne.
Je n'aimais pas vivre seule et j'en ai souffert. Ce qui ne me laissais entrevoir que les mauvais côtés du célibat. Mais petit à petit, j'ai appris à envisager les évènements sous un autre point de vue.
D'abord, y'a ma thérapie qui m'a aidé à faire le point sur ce qui déconnait dans ma vie et qui me rendait si malheureuse. Ah... maudite Cendrillon, tu fais des ravages !
Ensuite y'a eu beaucoup de questions posées pour comprendre pourquoi cet homme que je m'entêtais à attendre était de plus en plus abject avec moi et surtout ce qui me poussait à l'attendre... Ah... maudite Pretty Woman, tu en traumatise plus d'une !
Tout s'est accéléré fin août. Les anglais appellent ça "Point Break". J'ai survécu. Et à partir de ce moment là, même si j'étais plus seule que jamais, je savais que j'allais remonter la pente rapidement.
Mi-novembre mes enfants sont revenus. L'occasion m'était donnée de tout reprendre à zéro.
Alors que depuis des mois je manquais d'énergie pour revendiquer une place de célibataire qui me semblait imméritée, à présent, je n'ai plus peur de l'exprimer. Oui, je vit seule, avec mes enfants et sans conjoint pour l'instant.
Le téléphone sonne et signale qu'un copain est partant pour le ciné, mais, finalement, j'irai le voir seule ce film qui me tente.
J'aurais pu sortir ce week end, mais je préfère dormir. Me pelotonner sous la couette, laisser les veines charrier des flots d'endorphines, et mettre mon horloge biologique au placard.
Le téléphone sonne et signale qu'un copain est partant pour le ciné, mais, finalement, j'irai le voir seule ce film qui me tente.
J'aurais pu sortir ce week end, mais je préfère dormir. Me pelotonner sous la couette, laisser les veines charrier des flots d'endorphines, et mettre mon horloge biologique au placard.
Il n'y a rien de plus extraordinaire que de penser qu'on a le choix. L'alternative est le privilège du luxe.
Et pour ceux qui s'inquiètent de me voir apprécier la solitude, je les rassure : je ne passe pas mes soirées à éplucher tous les profils masculins sur meetic. Je ne cherche ni un mâle, ni un géniteur, ni une autre solitude pour l'accoler à la mienne. Même s'il m'est arrivé de sillonner les sites de rencontre, c'était par curiosité. C'est vrai après tout, ce n'est pas parce que je passe mon samedi après midi à Ikéa que j'ai besoin d'un clic clac. Je me promène pour tâter les tendances... Idem avec les hommes. vous voyez ce que je veux dire ?
Mon blocage est limpide : je ne veux pas de n'importe quoi. L'idée de retrouver mon balconnet au pied d'un lit que je ne connais pas ne réveille pas le moindre désir de turpitudes chez moi.
4 commentaires:
Bonjour,
Je viens te taper gerer la solitude et je tombe sur votre texte. Mais il date de 2007 j'aimerais votre impression presque deux aprés est ce dur de gerer la solitude les enfants et le quotidien. Et aujourdh'hui si ce n'est pas un question trop indiscrete est ce que vous avez refait votre vie??? Merci de me repondre J'ai beaucoup aimé vous lire
Bonjour et bienvenue chez moi chère anonyme. Enfin, je dis chère mais c'est peut-être cher. Laissez moi un message sur mon mail, c'est plus confortable pour une réponse en détail... un clic sous ma photo, rubrique : pour contacter la fille.
à bientôt j'espère. xxx
Solitude, solitude.
Récemment séparé, je vis désormais seul, et je le vis très mal. J'ai toujours tout fait pour éviter ce moment mais cette fois j'y suis.
Ma femme est partie un beau matin en me disant: c'est fini entre nous. J'ai essayé de comprendre, mais pourquoi... hélas refus de dialogue et incompréhension totale.
Mais bon, je me dis que je ne suis pas le premier à qui cela arrive...
Mon moral pour le moment est proche de Zéro, je vais donc attendre qu'il remonte, dans quelques mois, années ? Peut-être jamais... Faut dire que j'ai déjà beaucoup encaissé de coups durant ma triste vie, et la coupe commence à être vraiment pleine.
Cordialement, un anonyme
bonjour, j'adore votre texte et votre approche de la solitude !
bravo !
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