vendredi 9 mai 2008

Y'a pas de lapin non plus !!!

J'ai tout écrit, dans mon précieux cahier.
Celui dans lequel je consigne depuis longtemps les choses les plus graves, les plus douloureuses, les plus personnelles.
Ces choses qui méritent que je prenne un stylo et que je couche sur le papier ces tranches de vie qui ont tellement de valeur qu'elles laissent des traces.

Je suis sortie, j'ai bu un café, j'ai fumé une cigarette dans le jardin. Je suis revenue près du pc car je n'ai pas réussi à m'en empêcher...
Et vous savez quoi ? Et ben oui ! Vous, vous savez quoi... et vous avez tout juste ! Vous êtes moins naïfs que moi. Je vois même chez certains un petit rictus limite vexant.

Il n'y a pas plus de lapin que de beurre en broche !!!

Sauf que cette fois, j'ai bien entendu ce qui a été dit "des dizaines de fois" ET, ô miracle, j'ai compris le message.

Je relirais toute cette histoire... un peu plus tard. Un peu comme si je lisais une nouvelle, écrite par quelqu'un d'autre. Logiquement, ça devrait m'aider.
Quand on lit un livre... on aime ou on s'emmerde, on ri ou on pleure. Dans tous les cas, on en sort enrichi, on a appris, on a découvert.
Et fatalement, au dernier mot de la dernière page, on le referme soigneusement et on le range. Parfois avec regret parce qu'on aimait bien cette histoire, parce qu'on s'était attaché aux personnages, parce qu'on avait déjà imaginé la suite... mais y'a plus rien d'écrit. On le relira peut-être un jour, mais on connaîtra la fin, ce sera pas si intéressant...

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Dur dur que ce travail sur soi m'dame, mais vous, vous avez compris qqc que j'ai encore de la peine à saisir : être détaché, prendre du recul, être objectif quand à nos maux avec les 2 pieds cloués dans la détermination d'en finir avec ceux-ci, ca demande un certain lacher-prise et une avalanche de courage... Je vous la souhaite, de tout mon coeur... :)

Diane Eve a dit…

@ Mandoline : C'est adorable ce que vous me dites là. Et je confirme, du courage il en faut. Car la tarte que je viens de ramasser, c'est comme le bonbon kiss cool !
Il y a le premier effet, qui n'est autre qu'une blessure d'orgueil. Difficile d'accepter le rejet de l'autre, mais avec un caractère en béton, on peut toujours retourner la situation et se dire "il ne me mérite pas après tout".
Mais il y a le deuxième effet... la blessure d'amour. Celle là, c'est une autre paire de manche. On sait que c'est lui et pas un autre. On l'a dans la peau. On aimerait faire un bout de chemin dans sa vie. Et on doit renoncer. Parce que LUI ne veut pas de notre amour.
Merci de votre visite Mandoline, ça fait du bien. Vrai. xoxo

Anonyme a dit…

Si on mettait la chenille dans son cocon devant un mirroir, nous croirait-elle quand on lui dirait qu'elle a tout le potentiel pour devenir ce magnifique papillon?

Soyons heureux que les chenilles dans leur cocon ne connaissent pas la peur. Elles refuseraient alors d'en sortir du cocon douillet, et on serait privé de ces si jolis papillons.

Drew a dit…

Pour les conseils et lire entre les lignes, j'suis vraiment nul :-(

Anonyme a dit…

Ainsi donc les choses se sont passées !
Bien désolé ...
A bientôt

Anonyme a dit…

Chère diane-eve, l'avantage d'un livre qui n'a pas le mot FIN écrit sur son ultime page, est qu'une suite est toujours possible. Elle ne dépend pas que de son auteur, mais aussi et surtout de ses héros. A vous de ne jamais laisser le héros écrire le mot si fatidique sur la dernière page, et de créer non pas la saga de l'été, mais le roman des 20 prochaines années.

Diane Eve a dit…

@ Djinn : Merki ! c'est de l'optimisme ça, ou j'm'y connais pas !!! ;-) Le héros a un caractère bien trempé, l'héroïne aussi... pas évident tous les jours.