J'aurai pu si j'aurai voulu... mais avant l'heure c'est trop tôt !

Comment vas-tu bien ma p'tite cocotte en papier crépon ??? (t'emballe pas, là je m'échauffe seulement)(le vrai retour ce sera si j'arrive à écrire tous les jours... surtout au bout de six mois de blog en jachère)(oh punaise ! déjà six mois)(tu rêves sans doute de me flageller sur la place publique avec une botte d'orties et je te comprends...)

Alors déjà, je te préviens tout de suite : je ne suis pas allée faire les soldes. (certes, je passe sans doute à côté de magnifiques robes aux chatoyants imprimés, de sublimes petites jupettes affriolantes et de splendides top à faire pâlir tous les marquis de Sade... à faire rougir les p... STOOOP, Michel, sort de ce corps !)(oui, je sais, j'ai un répertoire impressionnant).
D'uno, parce qu'il y a fort fort lointain que j'ai compris que mes plus belles économies se concrétisent en arrêtant d'acheter n'importe quoi sous prétexte que c'est les soldes ou l'anniversaire Carouf (oses me dire que tu n'as jamais succombé au plaisir d'acheter 6 pots de moutarde pour en avoir 6 gratuits... et te retrouver à bouffer des hotdog pendant 1 an pour écouler ton stock...)(pidabor, comment il fait Monsieur Carouf pour avoir 5 anniversaires par an ??? hein ???).
Deuzio parce que pour s'habiller il faut se chausser (laisse courir Madeleine, j't'expliquerai plus tard).
Troizio parce je suis intimement convaincue qu'il n'est point besoin d’apparats lorsque l'on a une réelle beauté intérieure dans le dedans de son corps...
(prenons ensemble quelques minutes pour méditer sur cette pensée tout en regardant cette magnifique gravure...)(Finalement Monet est un p'ti garçon !)

Voilà ! ça, c'est fait. (si jamais t'as un pti coup de mou dans les jours qui viennent, n'hésite pas à revenir sur cette merveilleuse image)

Maintenant, reprenons là où tout s'est arrêté. Ce fameux vendredi 3 d'a-oute sur le coup de 17h j'ai bien sauté dans mon maillot et j'ai bien fait des plif-plaf-plouf dans la piscine. Mais je n'ai pas tondu. La faute à Rénato ! Alors comme je suis joueuse, j'ai envoyé un mail... et là... pfioouuu...
Mais rassure-toi, je ne vais pas te raconter les 170 jours qui viennent de s'égrainer sur mon horloge atomique interne. C'est pas que je sois timide, encore moins pudique, mais juste qu'il ne s'est rien passé de bouleversant dans ma vie (à part que j'ai refait mes cheveux tout noirs, que je suis allée à Saint Tropez pour la première fois de ma vie en plein mois d'a-oute, que j'ai gondolé à Venise pour mon anniversaire, que je me suis fait opérer du pied gauche et que je suis passée de célibataire à en couple avec un garçon qui passe le plus clair de son temps à mettre le ouaille dans mon frigo tout en mangeant des patates [étant plutôt du collectif classement alphanumérique des épices et épinards en branche je ne sais pas trop si cette histoire va durer]).

Le débrief étant fait, je rencontre en ce moment plusieurs problèmes existentiels et/ou déstabilisants. Étrangement j'ai un furieux besoin de le partager avec toi :
Grand 1 : j'avais décidé de laisser pousser mes cheveux parce que l'Amoureux aime bien les cheveux longs (moi perso je préfère quand ils sont courts c'est plus dynamique ...) mais plus le temps passe et plus j'ai envie de les attacher. Alors à quoi bon les avoir longs ??? Et pidabor, ma fille a besoin d'un modèle coupe pour son examen blanc. Bref, tu comprends sans doute l'immense désarroi qui m'habite, je ne sais plus quoi faire, je suis perdue !
Petit c : y'a une dame qui vient toutes les semaines pour m'auxillier la vie depuis que je suis immobilisée (trois mois que ça veut pas redevenir tout comme avant, je crois que je peux dire adieu à ces magnifiques petits escarpins repérés sur le site de cette célèbrissime marque espagnole aux imprimés hauts en couleurs...) et elle veut toujours parler avec moi. Mais moi je veux pas trop. Tu vois, je suis un peu sauvage et je suis pourvue d'un sacré caractère à la con. Mais quand même je suis gentille et j'ai de l'élevage. Alors je parle quand même avec elle. Mais ça me contrarie beaucoup. J'ai bien pensé à m'inventer une extinction de voie sporadique mais ce serait un peu malhonnête... Re Bref, re désarroi, re je ne sais plus, stoplai ma caille, qu'est-ce que tu ferai toi ? (réponds moi vite avant que je plonge mon corps dans des particules d'euphytose pour canaliser les diableries qui me passent par la tête)
Sixièmement : j'ai reçu un mail charmant, d'un garçon charmant, qui a été charmé par mon charme charmégendaire. C'était gentil comme tout, plein de trucs mimis et sympas et surtout... il tombait à pic. C'est ainsi que je l'appellerai tout naturellement Colt Seavers si je me hasardais à parler à nouveau de lui (Nan parce que mine de diamants, si je comptais sur toi, ma p'tite chatte angora, pour me relancer et m'encourager, ça fait des lustres que je me serais suicidée par absorption massive de raviolis)(tiens au fait, partant du principe qu'un lustre c'est 5 ans, une pige 1 an et une plombe 1 heure, ça fait combien six mois ?)

Aller, c'est pas tout mais là je vais te la jouer Lara ! (si si, n'insistes pas, je trouve que pour un retour, c'est un bien long billet que je t'offre là et je ne voudrais pas que tu y prennes goût...)

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La pensée du jour

Le hibou se perche, la chauve-souris se pend, le serpent se love, le ham s'terre et Lara s'casse !

(Victor Hugo disait que les calembours, c'était des pets de l'esprit et il n'avait pas tout à fait tort) 

(Promis, j'le f'rai plus)